UNE MÉTHODE DE RECOUVREMENT DES IMPAYÉS VÉTÉRINAIRES UNIQUE

Steve Manai, directeur de la société RGC Contentieux Vétérinaire.

« UNE MÉTHODE DE RECOUVREMENT DES IMPAYÉS VÉTÉRINAIRES UNIQUE »

RGC Contentieux Vétérinaire est une société de recouvrement spécialisée dans le secteur vétérinaire. 

La dépêche a rencontré Steve Manai, son directeur, pour évoquer les spécificités d’un métier délicat, mais indispensable pour la santé financière des cabinets.

Pourquoi s’être spécialisé dans le secteur vétérinaire ?

Nous avons constaté qu’il y avait un besoin et une demande de la part des vétérinaires qui se retrouvaient parfois désemparés face aux mauvais payeurs. En raison de la spécificité́ de la relation vétérinaire-client, beaucoup se sentent trahis lorsqu’on leur fait défaut. La créance vétérinaire est complexe. Elle peut provenir d’une facture d’équin, canine ou rurale. Or, la façon d’aborder le recouvrement est très différente dans chacun de ces cas. D’où la nécessité́ de créer une structure entièrement dédiée aux vétérinaire et habituée à ces problématiques. Depuis 2012, nous intervenons partout en France métropolitaine et même dans les départements d’outre-mer.

Quel est l’avantage de recourir à une société telle que RGC Contentieux Vétérinaire ?

Devoir gérer ses impayés soi-même est fastidieux et couteux, que ce soit en temps, en énergie, ou en argent. Au contraire, externaliser le recouvrement permet de faire intervenir un tiers qui sera plus à même de trouver rapidement une solution quand le débiteur fait la sourde oreille. Nous sommes avant tout les partenaires des vétérinaires. La procédure est très simple : à chacun son métier, nous n’avons besoin d’aucun document ! La rétribution se fait par commission sur les sommes récupérées, le vétérinaire n’a rien à débourser en cas d’insuccès.

Sur quels types de dettes agissez-vous ?

Nous recouvrons des impayés de tous montants, même s’ils ont déjà été confiés à d’autres sociétés ou à des huissiers de justice. Rouvrir d’anciens dossiers est particulièrement intéressant, car notre méthode, spécialement calibrée pour les cabinets vétérinaires, est unique en France. Nous agissons sur des créances qui remontent au maximum à 5 ans. Souvent, les vétérinaires se focalisent sur de grosses factures en souffrance, mais les petites sommes sont stratégiques car bien plus nombreuses dans les tiroirs. Ce sont ces dettes qui permettent de renflouer une trésorerie. Je pense que la période difficile d’interruption d’activité due au confinement est une bonne occasion d’aller chercher ces créances, parfois en dormance depuis plusieurs années.

Pouvez-vous vous engager sur un taux de succès ?

Chaque cas est diffèrent. Mais une chose est sûre : plus l’on attend, moins l’on a de chances d’être payé. Comme le vétérinaire est avant tout un soignant, il a tendance à trop faire confiance et à mettre la dette de côté́ en pensant que le client va finir par payer. Or le mauvais payeur est un filou ! Il va changer de téléphone ou peut profiter d’un déménagement pour se dérober. Il faut être réactif. Sur un dossier récent, de moins d’un an, et si l’on arrive à joindre la personne, le taux de réussite se situe entre 50 et 70 %.

Agir sur ses impayés peut-il rejaillir négativement sur l’image du vétérinaire ?

Il faut bien comprendre que personne ne va aller se vanter d’être relancé par une société de recouvrement ! Si le vétérinaire ne fait rien, il y a un risque que cela se sache et que les mauvais payeurs continuent à venir tout en sachant qu’ils n’auront pas de problème… Agir est la seule façon de faire disparaitre de son cabinet les gens que l’on ne veut plus voir.

En savoir plus : 
09 51 51 46 00
www.rgc-contentieux.com