Face à la crise, nous adaptons nos méthodes pour des solutions souples et satisfaisantes

Steve MANAI, DIRECTEUR DE LA SOCIÉTÉ RGC Contentieux Vétérinaire

Covid-19

« Face à la crise, nous adaptons nos méthodes pour des solutions souples et satisfaisantes »

RGC Contentieux Vétérinaire est une société spécialisée dans le recouvrement vétérinaire. Sans frais de dossier ni avance de frais, elle propose aux vétérinaires d’obtenir le solde des dettes laissées par certains de leurs clients.
Malgré la crise actuelle liée à la Covid-19, elle continue de répondre présent avec des méthodes adaptées. Son directeur, Steve Manai, nous en dit plus.

Quels sont les services proposés par RGC Contentieux Vétérinaire ?

Steve Manai : Cette société́, que j’ai créée il y a dix ans, est spécialisée dans le recouvrement de créances vétérinaires. Elle s’adresse à tous les vétérinaires victimes d’impayés, que leurs montants atteignent quelques dizaines d’euros ou plusieurs centaines voire milliers d’euros pour des soins plus lourds.

Quels sont les principaux cas que vous rencontrez ?

S.M. : Les cas sont variés. Il peut s’agir de clients qui ne répondent plus après avoir émis un chèque sans provision ; de clients « amis d’amis » qui s’avèrent être de mauvais payeurs ; ou encore, de personnes qui « oublient » leurs moyens de paiement et qui malheureusement ne repassent pas au cabinet… Les vétérinaires leur avaient fait confiance et se retrouvent désarmés. Nous connaissons bien leurs problématiques. Aussi, nous avons mis en place des techniques et des argumentaires adaptés pour obtenir le versement des sommes dues, tout en préservant la relation client.

Quel est impact de la pandémie de Covid-19 sur votre activité́ ?

S.M. : Malgré la crise, notre structure a résisté. Durant le premier confinement, nous sommes restés actifs et nous avons traité un grand nombre de petites créances avec paiement facile par carte bancaire ou virement. Cela a, je pense, rassuré nos clients qui ont continué́ à recevoir des versements entre le mois de mars et mai 2020, malgré́ cette période compliquée. Nous avons également maintenu notre activité́ lors du second confinement. Nous avons constaté́ qu’à la suite du Covid il y avait plus d’impayés dans les cabinets. Nous avons donc répondu présents auprès des vétérinaires mis devant le fait accompli, en adaptant toutefois nos méthodes pour trouver des solutions souples et satisfaisantes pour les vétérinaires comme pour les clients, certains étant effectivement en grande difficulté́ financière.

Que répondez-vous aux vétérinaires qui hésitent à faire appel à une société telle que la vôtre ?

S.M. : Par principe, tout soin réalisé doit être payé. Nous sommes là pour aider les vétérinaires et éviter que de petites dettes amoncelées au fil des mois finissent par représenter de grosses pertes. Notre rôle est également de préserver l’image des cabinets : nous nous y employons, en veillant à obtenir des accords de paiement tout en traitant les clients avec respect et dignité́. Nos honoraires sont calculés en pourcentage du montant des sommes récupérées, sans minimum exigé. Les vétérinaires n’ont aucun frais à avancer et n’ont rien à verser en cas de non-recouvrement.

Quel est le meilleur moment pour faire appel à vous ?

S.M. : Le « bon moment » pour nous confier un dossier est de deux à trois mois après avoir constaté́ le retard de paiement, lorsque l’envoi d’un courrier n’a pas abouti. En revanche, passé ce délai, mieux vaut ne pas tarder. Le temps est l’ennemi des vétérinaires : plus ils attendent, plus leurs clients risquent d’être difficiles à retrouver pour cause de changement d’adresse et de coordonnées. Cela rend le recouvrement plus complexe.

Quelles pièces faut-il vous fournir ?

S.M. : Le dossier à constituer est simple : nous avons besoin des coordonnées postales et téléphoniques du client ainsi que de la date des soins et du montant de la créance. En revanche, la créance doit dater de moins de cinq ans.

RGC Contentieux Vétérinaire – Espace 41 – 128, rue de la Boétie – 75008 PARIS